Alors, quelle est exactement la différence entre le multimédia et l’animation ?

Le mot multimédia est, en soi, explicatif. Il fait https://coolfurn.ch/ référence à la pratique consistant à utiliser plusieurs formes de médias, qui peuvent ou non inclure de l’animation, simultanément, dans un produit ou un projet donné. Les produits multimédias combinent souvent du texte, des images fixes, de la vidéo, du film, de l’animation et du son dans un même package.

Les produits multimédias sont souvent de nature interactive et ne peuvent généralement être créés que sur un appareil informatique et y être accessibles.

Le multimédia englobe désormais une vaste gamme de produits, de projets et de services. Des exemples familiers sont les cours de formation assistée par ordinateur (CBT) utilisés dans l’éducation ou les CD-ROM d’instructions typiques si souvent préférés par l’apprenti conducteur.

Le CV d’un artiste, par exemple, contenant une photo, une biographie et un portfolio de travaux, qui est ensuite gravé et livré sur CD-ROM, serait également considéré comme de nature multimédia et le multimédia est très souvent utilisé dans le cadre de l’entreprise sous forme de présentations.

Même le passionné de jeux vidéo n’est pas à l’abri de l’assaut de la révolution multimédia alors qu’il se bat dans l’arène de jeu multijoueur de plus en plus complexe connue sous le nom de MMORPG.

L’une des caractéristiques les plus importantes du produit ou du service multimédia est qu’il est le plus souvent de nature interactive. Le CD de formation de l’apprenti conducteur mentionné précédemment serait un excellent exemple car il obligerait l’utilisateur à s’engager avec le contenu tout au long.

Ce type de plate-forme éducative sert également d’exemple classique des formes non linéaires de multimédia qui nécessitent une interaction et une contribution de l’utilisateur sur le contrôle et la livraison du contenu. Le multimédia sous sa forme linéaire – un exemple simple étant le cinéma – offre peu ou pas de possibilités pour une telle interaction ou un tel contrôle.

L’usage du terme multimédia a évolué au fil des ans et ce n’est qu’au cours des années 90 qu’il a acquis son sens actuel. Le multimédia peut être en direct ou préenregistré et avec l’avènement des tablettes informatiques, des téléphones intelligents, des plates-formes de jeu avancées et autres, le multimédia est désormais une force omniprésente.

L’animation, quant à elle, est un « média cinématographique spécifique » qui utilise souvent des centaines, parfois des milliers d’images fixes. Ces images sont combinées en séquence sur une période de temps spécifique (cinématographiquement parlant) généralement 24, 25 ou 30 images par seconde. Lorsque ces images, qui varient toutes légèrement les unes des autres, sont enregistrées et rejouées en succession rapide, elles créent l’illusion du mouvement.

Les animations peuvent être 2D ou 3D. Peut être dessiné à la main ou généré par ordinateur. Impliquez des modèles d’argile, des marionnettes, des ombres ou des découpes. Certaines animations peuvent impliquer tous ces éléments et plus encore. De bons exemples cinématographiques d’animations 3D sont Toy Story, Shrek, Les Indestructibles et Les Croods.

L’animation 3D est un domaine très complexe avec une terminologie qui lui est propre. L’animation 3D commence essentiellement par la création ou la modélisation d’un maillage 3D de l’objet ou du personnage à créer. Le maillage peut ensuite être affiné par le modélisateur avant d’être gréé et programmé pour le mouvement. L’animation 3D nécessite au moins quelques compétences de base en dessin, est très technique et repose fortement sur l’utilisation de textures et d’éclairage 3D.

L’animation 2D traditionnelle, quant à elle, impliquait le traitement de milliers d’images individuelles copiées à partir de dessins originaux sur papier sur des acétates transparents appelés Cels. Chaque Cel a ensuite été soigneusement coloré et placé sur un fond peint avant d’être photographié un par un à l’aide d’un appareil photo à rostre.